
Je battis des jambes, essayant de voir si je les avais encore. La chose est que je ne sentais plus aucune partie de mon corps, alors je me fis simplement glisser pour tomber mollement sur un tapis en peau de bête. Je pus alors m'étirer et retrouver toute ma motricité. Je me relevais rapidement sur mes bottes puis remettais ma jupe en place ainsi que ma chemise et mes cheveux. Je me tournais vers la baie vitrée, voyant le soleil se lever. Je n'avais rien, ni mon téléphone, ni mon kit de lendemain difficile. Je n'avais pas fais la fête, loin de là, mais le manque de sommeil commençait à m'atteindre.
Entendant du bruit dans la cuisine, je sortis de la chambre de mon patron. Était-ce une situation normale? Je n'en savais rien, je n'avais pas l'habitude des choses "normales". Je me retrouvais donc dans le salon, la télé à gauche, la salle à manger en face et la cuisine à droite. C'était grand, très lumineux et spacieux. Tout en noir et blanc avec le peu de bleu qui donnait une touche masculine. Il y avait des plantes aussi, mais elles étaient toutes mortes. Ça en disait beaucoup sur lui.
Je le retrouvais de dos, portant un t-shirt blanc et un jean bleu. Au moins, il tenait debout. Il m'entendit descendre les quelques marches et se tourna vers moi. Ses lèvres se pincèrent et ses yeux honteux n'osèrent pas me fixer. Il retourna alors aux fourneaux, cuisinant du bacon et des oeufs. Je m'assis sur un tabouret autour de l'îlot de cuisine. Aucun de nous ne parla pendant des minutes pesantes mais il se décida à le faire.
-Je suis déso-
-Ne vous excusez pas, le coupais-je, vous n'avez pas de quoi.
Toujours dos à moi, il prit une grande inspiration puis continua.
-Je regrette que vous ayez eu à voir ça.
-C'était drôle, répondis-je, et je n'en parlerai à personne, si c'est ce que vous craignez.
Il se tourna, la poêle en mains.
-Bacon?
Je souris avant de hocher la tête. J'étais mal à l'aise, mais il devait l'être plus que moi. J'osais enfin lever les yeux vers son visage et me pinçais la langue pour ne pas lui rire au visage. Posant la poêle, me regardant dans les yeux, un rictus aux lèvres, il me dit:
-Vous pouvez rire.
Et j'explosais de rire, à tel point que je me mis à gigoter sur mon tabouret. Je me calmais quelques minutes après et essuyais mes larmes.
-Content que ça vous amuse
-Le bleu vous va bien.
Il me fit le sourire le plus forcé du monde, me faisant rire à nouveau. Un rond bleu violacé entourait son oeil gauche, lui donnant une tête de panda malade, car, en plus de ça, il avait la gueule de bois, alors il était aussi pale que des fesses de bébé.
-Comment me suis-je fais ça?
-Vous vous êtes battu, enfin... c'est un grand mot. Vous vous êtes chamaillé, monsieur, avec un type à la sortie du bar.
Il pencha la tête en arrière puis ce pinça l'arrête du nez.
-Promettez-moi que vous n'en parlerez à personne.
Je détestais les promesses.
-Je vous le promets.
Il hocha la tête avant d'avaler une tranche de bacon d'un coup. Je mangeais doucement, n'ayant pas plus faim que ça. En fait, je le regardais lui. Il avait des grandes mains, avec des doigts longs. Il était fort et tatoué, sexy et intouchable. Enfin, plus très intouchable que ça, maintenant, j'en savais assez pour ruiner sa réputation.
Un portable vibra sur le plan de travail, ce qui résonna dans toute la pièce. Mon patron grinça des dents puis ferma les yeux. J'eus l'impression qu'il allait exploser. De simples vibrations sur du verre avait secoué son cerveau, j'imagine le niveau de sa gueule de bois.
-Buvez un shot de café pour votre gueule de bois et retournez vous coucher, monsieur.
-Je ne reçois d'ordre de personne, et appelez moi Justin.
-Je préfère vous appeler monsieur, monsieur.
J'attrapais mon sac, et mes clefs, tous les deux posés sur le plan de travail, puis descendais du tabouret avant de m'avancer vers la sortie. J'ouvrais la porte mais il me rattrapa, m'attrapant par l'épaule. Je frissonnais directement et serrais les dents, tout mon corps se contracta. Ça me faisait mal, mais j'aimais tout autant la sensation de ses doigts pressant ma peau.
-Merci.
-Remerciez moi avec une augmentation, répondis-je, le faisant sourire, merci pour le petit dej'.
Puis je m'en allais, le laissant en plan sur le porche de son appartement. Je montais dans l'ascenseur puis me tournais vers lui. Même de loin, j'apercevais son rictus détestable. Il secoua la tête avant de rentrer chez lui. J'étais obligée de tomber sur l'homme d'affaire le plus con et sexy au monde?
Ellipse
Cinq jours s'étaient écoulés depuis mon sauvetage de patron. J'avais dormis toute la journée de samedi. Dimanche, j'ai passé mon après-midi à faire du sport, lundi, mardi, mercredi et jeudi sur des dossiers, et nous voilà, vendredi, un autre week-end m'attendait. En espérant que cette fois je n'aurais personne à qui éviter un coma itillique.
Au bureau, rien avait changé: le big boss était toujours si déprimé, Harrington me détestait encore, Marie était constamment souriante et tout le personnel me regardait, encore et toujours, comme l'ennemie. Les dossiers affluaient dans mon bureau, en faisant une montagne croulante de piles plus hautes les unes que les autres. J'avais l'impression de faire une reconstitution de New York.
Je soufflais, regardant les chiffres et les courbes. Ce dossier parlait de donation, venant d'une entreprise japonaise. Ils voulaient nous donner un million pour faire passer de la drogue illégalement à travers nos avions, bateaux et trains. Je ris avant de le tamponner comme "refusé". Bieber avait été clair: "pas de fraude", alors je le suivais à la lettre. Ce dernier ne prit pas la peine d'entrer dans mon bureau et m'appela comme un chien à qui l'on donne ses croquettes.
-Lara, nous partons.
Je pris deux dossiers et le suivis à travers les couloirs. Nous montâmes dans l'ascenseur. Je sentais son regard sur moi, mais je restais concentrée sur tous ces papiers. Des chiffres, des chiffres et encore des chiffres.
-Lâchez ça, me dit-il.
-Attendez.
Et il attendit. Enfin, je crus. Sa main tapa dans le dossier alors qu'il le ramassait sous son épaule.
-Lara, il est seulement quinze heure et vous travaillez depuis huit heure ce matin non-stop, alors maintenant arrêtez.
-Je suis là pour ça, monsieur.
-Votre patron vous dit d'arrêter de bosser et vous rechignez? Quel genre de femme êtes-vous?
-Du genre à bosser plus pour gagner plus.
Il ricana alors que nous sortîmes de la boite en metal. En y repensant, son regard était toujours aussi fade, sans vie. Il dormait moins et buvait plus, ça se voyait aux cernes et ses sclères rouges vives. Il était toujours arrogant, plus que moi, et la colère le prenait rapidement. Il était sur les nerfs, il saignait à vif et j'avais l'impression d'être la seule à le voir.
Nous allions monter en limousine alors que des gardes du corps, faisant trois fois mon poids, nous escortèrent. Je fronçais les sourcils, ne comprenant pas. Nous montâmes alors et nous assîmes sur ces sièges en cuir que je connaissais si bien maintenant. Le véhicule démarra puis je pris la parole:
-Des gardes du corps?
-Donovan veut ma peau.
Je ris par réflexe, mais m'arrêtais quand je vis son sourcil épais haussé.
-Désolé, fis-je.
-Nous allons au tribunal.
Ce fut à mon tour de hausser un sourcil.
-Vous avez porté plainte? Demandais-je.
-Ils ont porté plainte contre moi.
-La BrusCorporation?
Il hocha simplement la tête. C'était quelque chose en plus à gérer pour lui, il n'avait pas besoin de ça en ce moment.
-Cause de la plainte?
-Corruption.
Je restais bloquée pendant plusieurs minutes, réfléchissant, puis je ris. Je riais beaucoup trop.
Ellipse
Nous avions passé toute l'après-midi dans ce tribunal, et tout ça pour quoi? Pour nous faire jeter tous ensembles à la porte avec un bouquet de fleurs, une boite de chocolat et une lettre de re-convocation. Moi, ça allait, le boss par contre... Il était tellement contrarié qu'il pourrait exploser n'importe quoi. Il lui avait fait perdre du temps précieux, et le temps, c'est de l'argent.
Nous montâmes en voiture, toujours escorté par des gardes du corps. Lui, il serrait les dents et les poings et regardait par terre, comme hypnotisé. Moi, je mangeais des chocolats (oui, j'avais vraiment eu une boite) et répondais à des emails concernant des demandes d'emplois. Je supprimais tout, sans prendre la peine de répondre. Je comptais rester chez monsieur Bieber pour un moment. Je comptais partir, mais dans un bout de temps. Je ne reste jamais longtemps au même endroit. N'allez pas croire que je suis poursuivis par quelqu'un, j'aime simplement le changement.
-Concernant l'autre soir, pourquoi m'avoir appelé moi?
Ma question le prit au dépourvus. Il était perdu dans ses pensées et je l'avais dérangé, maintenant, il faisait la même tête qu'un cerf prit dans des phares. Il haussa un sourcil.
-Vous auriez pû appeler Harrington, mais vous m'avez appelé moi, pourquoi?
-Parlez moi sur un autre ton, je ne suis pas votre ami.
Tant mieux, je ne veux pas d'amis. Je le regardais toujours, l'obligeant à me répondre.
-Je ne me souviens pas de cette nuit la. Maintenant n'en parlez plus.
Il était sur la défensive, et quand il commençait à s'énerver, il se léchait les lèvres. Ça avait le don de me piquer dans tout le corps. Il se ferma à nouveaux, oubliant que je savais beaucoup trop de choses sur lui pour le laisser tranquille.
-Pourquoi faites-vous ça?
-Vous êtes trop intelligente pour poser cette question.
Pourquoi cette phrase me fit plaisir?
-Qui va mal? Demandais-je.
Ce fut le déclic chez lui, ou la phrase de trop, car son regard tourna au noir ténébreux. Je crus qu'il allait m'en mettre une, mais il se contenta de serrer les poings et fermer les yeux pendants quelques minutes.
-Ne reposez plus jamais cette question, fit-il.
Il voulait me faire peur, mais c'était loin d'être le cas. Il me donnait envie de plus, alors, je pris ça comme un défis. Pour je ne sais qu'elle raison, je voulais connaitre ses limites.
-Vous êtes trop laxiste pour vous soucier d'un ami ou d'une connaissance, alors c'est dans votre famille. Votre s½ur a l'air en parfaite santé et vous n'avez pas de frère, soufflais-je, j'opte alors pour les parents ou grand parents. Un grand père, une grand mère? Un père, une mère?
Il sauta de son siège pour se pencher violemment au dessus de moi. Les veines de son bras ressortaient, je pouvais presque sentir son pouls à côté de mon oreille. Sa tête si proche de moi, son souffle si fort, ses yeux si inexpressifs, ses lèvres, ses dents, ses doigts... Tout en lui me donnait envie.
Il pinça ses lèvres en une ligne droite puis loucha sur les miennes. Il avait sûrement oublié qu'il s'était jeté sur moi sous la colère, parce qu'il me déshabilla du regard pendant des minutes brûlantes, puissantes, interminables. Son nez touchait presque le mien, je sentais son souffle s'écraser sur mes lèvres, ce qui me faisait serrer les cuisses. Sous un geste contrôlé, il attrapa ma nuque d'une main, l'autre l'aidant à s'appuyer contre le siège. Je m'arrêtais de respirer et penchais la tête en arrière, hésitant entre le plaisir et la colère. Était-ce seulement possible de ressentir les deux en même temps?
Il se rapprocha près, si près de moi que je sentis ses lèvres frôler les miennes. Il contracta la mâchoire, sa main pressant ma nuque entre ses doigts longs et fins. Il avait envie de me faire du mal, ça se voyait dans ses yeux. Mais je pouvais aussi voir qu'il avait envie de moi, ce qui me fit, bizarrement, plaisir. Il serrait ma nuque si fort que je dus fermer les yeux, serrer les dents et broyer le siège de mes doigts pour ne pas hurler.
-Ne vous mêlez pas de mes affaires.
-C'est ce que j'essaye d'éviter, répondis-je difficilement.
Ses sourcils épais se froncèrent, faisant une ligne biscornue au dessus de ses yeux. Ça aussi c'était sexy.
-Je connais les filles comme vous, elles finissent toutes dans un sale état, répondit-il.
-Vous ne connaissez pas de fille comme moi, c'est pour ça que vous faites tant d'erreurs.
Il me lâcha si violemment que ma tête cogna contre le rebord en bois du siège. Je serrais les dents et respirais un grand coup, prenant sur moi en essayant de repousser ce cris de douleur. Il se rassit en face de moi, tous ses muscles contractés et ses yeux plus sombres qu'une nuit noire. Son sexe appeal était à son maximum, c'était sûrement pour ça qu'il ne m'effrayait pas.
Le véhicule s'arrêta puis la porte s'ouvrit automatiquement, le majordome la tenant, la tête droite. Mon patron serra les dents avant d'attraper la poignée et de fermer la porte. Baissé devant moi, il me regarda dans les yeux. Dans une lueur de combat, de haine et de sexe, je vis une dance infernale vers la descente aux enfers. C'était si bon de tomber.
-Ce soir, rejoignez-moi au bar au coin de la quatrième sur Madison Avenue.
-Ne vous attendez pas à ma présence, monsieur.
-Je n'attends rien de personne, répondit-il.
Il me lança un dernier regard avant de sortir de là. Ce n'était pas un rencard, ni une invitation amicale, ni un plan foireux. C'était un appel à la mobilisation.
Ellipse
Ce soir, c'était boxe. Je me trouvais dans la salle de sport de mon immeuble, au même étage que mon appartement. J'étais seule dans une pièce fermée, me retrouvant coincée avec un punching-ball, des gants, et de la colère. Je tapais depuis une bonne dizaine de minutes déjà, mais je n'en avais jamais assez. C'était un besoin primordiale que d'évacuer mes réels sentiments. Les gens qui portent constamment un masque sont ceux qui souffrent le plus, vous le savez. C'est souvent vrai, mon patron en est le parfait exemple.
Ce sac remplit d'air m'aidait étrangement à évacuer. J'étais en sueur. Je tremblais. J'étais à bout. Je me sentais périr, glisser, tomber. Ma couverture battait de l'aile et j'avais peur de m'exposer. Quoi de mieux que taper pour extérioriser? Je n'incite pas à la violence. Ne frappez que sur des choses qui ne ressentent rien.
C'était ce que je faisais: frapper sur mes sentiments. Ils ne pouvaient m'affecter plus qu'ils ne le font déjà, alors je les imaginais dans se sac, les réduisant en poussière, les oubliant. Je ne voulais rien ressentir, et pour ça, il ne suffisait pas de le vouloir, il fallait surtout s'en donner les moyens.
La boxe m'a toujours aidé à m'évader depuis mon plus jeune âge. Ma mère ne trouvait pas raisonnable qu'une femme si "jolie" et "sophistiquée" que moi puisse aimer la boxe, mais elle me laissait faire. Alors je m'étais sculptée un c½ur de pierre et achetée des gangs de boxe. Pensez en ce que vous voulez, mais m'empêcher de ressentir m'avait changé la vie, et ça ne changerait pas.
Bizarrement, ce soir je ne voulais pas être ici. Je m'efforçais à me dire que si, mais mes coups incertains et mals dirigés le prouvaient. Je frappais une dernière fois et lâchais un cris de douleur. Je lacerais mon poing dans la main, le sentant me brûler de l'intérieur. J'avais mal dirigé mon poing et m'était finalement blessée. Il faut que je m'en aille.
Je lançais mes gants dans mon sac, essuyais mon visage de ma serviette et détachais mes cheveux. Mon corps suant, coincé dans un short de sport et une brassière, laissait à la vue mes abdos et mes jambes, me faisant sentir supérieur dans un corps tonique. Je claquais ma langue contre mon palet, toujours si fière de mon apparence. Je retournais rapidement chez moi prendre une douche. Je fis vite, ne voulant pas traîner. Une fois devant mon armoire, je sautais dans des sous-vêtements de chez Victoria Secret, une jupe cintrée en cuir, un crop top en dentelle blanche ainsi que des Louboutins blanches. Je ne prenais pas mon sac, rien, je partais à l'improviste.
Je prenais des risques en le rejoignant là-bas, mais comme le disait Muhammad Ali: "Celui qui n'est pas assez courageux pour prendre des risques n'accomplira jamais rien". Alors j'accourais accomplir quelque chose. Quoi? Je ne sais pas. Je me contentais de rejoindre un autre humain. Devenir sociable était étrange.
Ellipse
Je le cherchais du regard parmi toutes ces personnes aussi alcoolisées les unes que les autres. Les gens dansaient, ne se doutant même pas qu'ils étaient observés et jugés. C'était un bar au sous-sol et une discothèque à l'étage, je me demandais bien ce que pouvait faire un chef d'entreprise dans ce genre d'endroits. Je le vis, assis seul au bar, enchaînant les verres. Je fis mon chemin jusque lui et m'assis à ses côtés. Le barman vint directement à moi.
-Salut ma belle, je te sers quoi?
-Scotch.
Il sourit avant de hocher la tête et partir à son ouvrage. Je me tournais vers mon patron, l'examinant du regard. Je vis un regroupement de verres vides devant lui, me montrant qu'il était ici depuis un bout de temps déjà. Il avait l'air bien en apparence, mais ses yeux rouges pétants me prouvaient le contraire.
-J'étais sûr que vous viendriez.
-Ne soyez jamais sûr quand c'est à mon sujet, monsieur.
Je le vis me reluquer avec un regard aguicheur, plaisant, satisfait. Il sourit alors que mon scotch m'arriva. Je remerciais le serveur puis bus une grande gorgée. Je ne buvais jamais d'alcool, mais je devais me camoufler, encore et toujours.
-Pourtant, je suis sûr de beaucoup de choses vous concernant.
-Ah oui? Demandais-je, réellement intéressée.
-Vous avez toujours été la meilleure, vous voulez toujours l'être. Vous ne sortez jamais, vous ne voulez pas avoir à faire à l'humanité, aux sentiments. Vous-
Un type se glissa derrière moi, me touchant le bas du dos de sa main moite. Je dus me mordre l'intérieur des joues pour ne rien dévoiler à cet homme, en face de moi, qui me regardait avec des pupilles dilatées.
-Vous détestez que l'on vous touche.
Je savais pourtant que venir ici était une mauvaise idée. Mais je l'avais fait, j'étais là, ne sachant même pas pourquoi.
Beautiful--Soul, Posté le samedi 20 juin 2015 19:21
En fait je connais et j'ai lu les deux haha !
Si tu as wattpad je te recommande "La belle et la bête" et les séries de Abbigail LEE JOHNSON, c'est une tuerie, j'aime beaucoup !
Voilà ! Je pense que ça te plaira.
XoXo